Grasse est une ville provençale située dans les Alpes-Maritimes à quelques kilomètres au nord de Cannes. Elle est depuis le XVIIe siècle nommée comme la capitale mondiale de la parfumerie. Ce qui lui a valu en 2018 d’être inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité pour ses savoirs-faire liés au parfum et est aujourd’hui considérée comme “Ville d’Art et d’Histoire”. C’est le choix de ce savoir-faire mondialement reconnu que nous avons fait pour notre gamme de Tonics français et de Ginger Beer.
Un peu d’Histoire
Les historiens ne savent pas formellement d’où vient le nom de la ville. L’hypothèse qui revient le plus est celle d’un dérivé du latin “Podium Grassum”, qui signifie “Grand Puy” du nom de la colline sur laquelle est installé depuis l’origine le coeur de la ville. Au cours du temps, l’écriture a dû se simplifier pour donner “Grasse”, qui est apparu pour la première fois dans des textes datant du XIe siècle.
Au Moyen-Âge, Grasse se spécialise dans le tannage du cuir. Mais le procédé, à base de crottes de chien, d’urine de cheval, voire d’excréments humains, ne sentait, sans surprise, vraiment pas bon. Cela déplaisait fortement à la noblesse puisqu’elle utilisait le cuir pour ses gants.
Un certain Gallimard a alors l’idée de faire tremper ses gants dans “un bain de senteur” d’eau de rose et d’épices. La première paire fût offerte à Catherine de Medicis. Séduite, les tanneurs de Grasse ont alors utilisé ce procédé pour leur production afin de fournir la Cour et la haute société. Pour autant, d’autres provinces se sont misent au tannage du cuir et ont dépassé les compétences de Grasse, comme Nice par exemple. C’est ainsi que la ville a délaissé le cuir au profit unique du parfum.
De grandes maisons se sont alors développées, encore connues aujourd’hui. On peut retrouver Fragonnard, Molinard ou encore Gallimard. La prolifération de cette activité au fil du temps a surtout été possible grâce aux étrangers, surtout États-uniens, qui venaient s’offrir les fragrances rares de Grasse. Les senteurs uniques telles que la lavande, le myrte, la rose, la fleur d’oranger sauvage, le mimosa ou encore le jasmin en ont fait la capitale mondiale du parfum. Cette dernière, par exemple occupait il y a encore quelques décennies une main-d’œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement par enfleurage à froid.
Et aujourd’hui ?
En ce jour, 10 000 Grassois vivent encore du parfum, comprenant les emplois en industrie ou les postes induits. Grasse est spécialisée dans la production de matière premières, d’huiles essentielles, d’huiles concrètes, absolues, de résinoïdes, de distillation moléculaire ou encore dans la fabrication de concentrés comme des jus.
Les arômes alimentaires, qui concernent particulièrement HYSOPE puisque nos arômaticiens sont Grassois, se développent depuis 1970 et comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production.
Pour autant, de plus en plus d’entreprises se sont tournées vers des arômes artificiels contre lesquelles la ville ne pouvait rivaliser économiquement. À ce jour, ce sont surtout de grandes maisons, souvent de luxe, qui continuent leurs activités de parfumerie à Grasse, et certaines comme Chanel, y ont même leur propres plantations de roses et de jasmin.
Grasse et HYSOPE
Ce savoir faire séculaire nous est apparu comme une évidence dans le développement de nos recettes. Nous travaillons précisément l’ensemble de notre gamme aromatique avec deux arômaticiens de renom. Leurs procédés rigoureux et leur cahier des charges précis assurent à nos recettes une qualité gustative exceptionnelle.
La sélection des ingrédients les plus fins et leur maitrise des origines nous garantissent une pérennité de sourcing de sorte à ce que toutes nos productions bénéficient des mêmes qualités gustative. En d’autres termes nous ne faisons pas l’impasse sur la stabilité de nos recettes. Elle est gage de notre qualité.